L’objectif de cette activité est d'informer les acteurs sur le contenu de l'initiative et de mobiliser des ressources pour le financement de la construction d’une unité de transformation de la noix de cajou d’une capacité de 10 000 tonnes à Bobo Dioulasso.

Ce projet entre dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative anacarde qui doit permettre à l'horizon 2024 d'atteindre un taux de transformation d'au moins 45% de cajou. A cet effet il est prévu l’implantation de dix-huit (18) nouvelles unités de transformation de la noix et de six (06) unités de transformation de la pomme de cajou dans les principales zones de production du pays d’ici à 2024.

Selon le ministre en charge de l’industrie cette rencontre est d’une importance capitale pour le Gouvernement en général et pour son département en particulier car, elle constitue une étape cruciale dans le début de la mise en œuvre de l’initiative anacarde. "La table ronde a été un succès. Nous allons intégrer les différentes observations et propositions dans les documents avant de les transmettre aux investisseurs et partenaires pour recueillir leurs intentions de financement. Nous visons un début de mise en œuvre de l'initiative au plus tard, au premier trimestre de 2020" à expliqué le MCIA.

La filière anacarde au Burkinabè mobilise près de 45 076 ménages. Les unités de la transformation génèrent 3 451 emplois permanents et temporaires. Aussi. Elle permet au Burkina Faso de créer plus de 30 milliards de francs CFA de valeur ajoutée par an.

La production nationale du pays est estimée à 100 000 tonnes de noix de cajou par an essentiellement concentrée dans quatre (4) régions du pays que sont les Hauts-Bassins, les Cascades, le Centre-Ouest et le Sud-Ouest.