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RENCHÉRISSEMENT DES PRIX DES PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION AU BURKINA FASO ET FERMETURE DES FRONTIÈRES : LE MICA EXPOSE LES MESURES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT, DEVANT LA REPRÉSENTATION NATIONALE


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Le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Monsieur Harouna Kaboré était face à la représentation nationale ce mardi 26 octobre 2021.



Objectif, répondre à deux questions d’actualité des Députés adressées au Premier Ministre, Chef du Gouvernement burkinabè. Ainsi, la première question du député Marie Achille Tapsoba est relative aux mesures envisagées par le Gouvernement pour palier à la question de la vie chère dans notre pays. La deuxième question, qui est de l’honorable député Mady Compaoré porte sur la fermeture des frontières dans la zone UEMOA. Ces deux questions, selon le président de l’Assemblée nationale, Monsieur Alassane Bala Sakandé ont été posée par les populations lors des journées de redevabilité tenues à Bobo Dioulasso. Mais dans les principes de l’Assemblée nationale, elles doivent être portées par des députés. A ces deux questions d’actualité adressées au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, c’est le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat Monsieur Harouna Kaboré qui a été désigné pour donner les réponses du Gouvernement.

 En ce qui concerne la question sur le renchérissement des produits de grande consommation dans notre pays, le Ministre Harouna Kaboré a rappelé que l’avènement de la pandémie de la COVID-19 a entrainé l’économie mondiale dans l’impasse avec notamment le ralentissement de l'activité économique. Conséquence, la désorganisation des chaînes de production et de transport au niveau mondial s’est traduite par le renchérissement des coûts du fret ( du simple au triple), la pénurie de matières premières pour la production liée à une explosion de la très forte demande chinoise.

 Ainsi, étant donné que le Burkina Faso exporte 70% des denrées alimentaires, cela explique selon le Ministre Harouna Kaboré, qu’à chaque choc exogène enregistré au niveau mondial en lien avec le coût du transport ou des matières premières, le Burkina Faso subit une flambée des produits alimentaires.

 « Pour répondre aux défis du renchérissement des prix des produits de grande consommation, le Gouvernement a mis en place des mesures de mitigation d’ordre conjoncturel et s’est engagé dans des mesures structurelles » a-t-il expliqué.  Comme mesures en cours de mise en œuvre, il y a la surveillance accrue du marché par les structures de contrôle pour s'assurer de disponibilité des stocks et de la qualité des produits de grande consommation ; la sensibilisation des commerçants sur le respect de la règlementation économique ; la suspension de la délivrance des Autorisations spéciales d’exportation (ASE) des céréales locales ; l'ouverture de plus 200 boutiques témoins supplémentaires de vente de céréales à prix subventionné par la SONAGESS. De même, le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Monsieur Harouna Kaboré a expliqué aux députés que le Gouvernement a engagé des actions structurelles pour réduire la dépendance du pays en matière de denrées alimentaires. L’on peut citer l’opérationnalisation de l’Initiative présidentielle produire un (01) million de tonne de riz; la promotion d'une mécanisation agricole intensive à travers la facilitation de l’accès aux technologies innovantes ; le soutien à la modernisation des infrastructures de production, de stockage, de transport et de commercialisation et l’implémentation du Programme « Une Région une unité de transformation agroindustrielle ».

Par rapport à la fermeture des frontières, Le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Monsieur Harouna Kaboré a évoqué que la pandémie de COVID-19 dont les premiers cas ont été enregistrés en février 2020 a conduit l’ensemble des Etats membres de l’UEMOA à l’exception du Benin à décider de la fermeture de toutes les frontières. Toutefois a-t-il souligné, les Chefs d’Etat ont décidé de l’ouverture des frontières à la circulation des biens. « Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, réunis à Accra lors de la 60ème session ordinaire de la conférence, ont instruit l’organisation ouest africaine de la santé (OOAS) d’accélérer le processus d’installation du dispositif de contrôle sanitaire aux frontières en vue d’une réouverture effective. Des autorisations spéciales ont été délivrées par des Etats membres en vue de faciliter les déplacements des personnes » a rassuré le Ministre Harouna Kaboré. Ainsi des concertations sont menées depuis août 2021 par la CEDEAO et l’UEMOA en vue d’une réouverture progressive des frontières.


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