Pendant plus de trois heures, il y a des échanges francs. D'un côté, les élus consulaires et les opérateurs économiques ont exposé leurs préoccupations majeures. On peut retenir entre autres, l'augmentation des prix des hydrocarbures, l'aménagement des zones industrielles, l'impraticabilité de certains axes routiers, la pression fiscale, le manque d'accompagnement financier des activités des femmes et des jeunes, l'insécurité etc.

Du côté du ministre Abdoulaye Tall, il y a eu d'une part un langage de vérité sur certaines préoccupations et d'autre part, des réponses directes sur des des questions spécifiques.

En tous les cas, le chef du département en charge du commerce et de l'industrie, tout en félicitant le secteur privé pour sa résilience dans ce contexte d'insécurité, a promis de transmettre les questions qui ne relèvent de son domaine, aux ministres concernés. Mais il a surtout engagé ses collègues à traiter avec diligence toutes les préoccupations évoquées lors des échanges et qui devraient être documentées pour un suivi rigoureux.

C'est dans une ambiance de fraternité et de compréhension mutuelle que les deux parties se sont quittées. Avant le début de la rencontre, le ministre Abdoulaye Tall a visité les travaux d'extension du port sec de Bobo-Dioulasso.