Ces États généraux se sont tenus sous le thème : "Filière anacarde au Burkina Faso : quelles réformes pour un développement inclusif et durable ?".

Au total, 500 participants ont pris part à ces 72 heures de réflexion, qui ont abouti à la prise de plusieurs recommandations, notamment :

• En direction de l'État :

- rendre disponibles les intrants et équipements de production à temps ;

- renforcer la synergie d'action avec les structures de recherche dans le développement de la filière ;

- accompagner le dispositif national de statistiques agricoles pour l'intégration de l'anacardier dans le système d'enquête permanente agricole (EPA) ;

- inciter à la consommation locale de l'anacarde à travers son incorporation dans d'autres produits alimentaires.

• En direction des acteurs :

- renforcer la culture de la bonne gouvernance au sein des organisations ;

- promouvoir les ventes groupées ;

- mutualiser les ressources pour la mise en place d'unités performantes de transformation ;

- proposer des interventions adaptées au profit de tous les maillons de la filière, en lieu et place d'actions ciblées sur des maillons isolés.

Selon le président de l'Interprofession de la filière anacarde, Monsieur Ibrahim SANFO, les acteurs ont débattu sur l'ordre organisationnel, technologique et financier. Ils ont également fait des recommandations à l'endroit du gouvernement, des acteurs, mais aussi des partenaires techniques et financiers.

Le Ministre en charge du commerce, dans son discours de clôture,  a remercié les acteurs pour la qualité des échanges, qui ont abouti à des recommandations fortes qui permettront le développement harmonieux de la filière anacarde. Il a également souligné que l'ensemble des acteurs doivent travailler en synergie d'actions pour combler les insuffisances observées dans la filière anacarde en mettant en œuvre les recommandations formulées.

Les États généraux de l'anacarde au Burkina Faso ont été un moment important pour la filière. Les recommandations qui ont été formulées sont des pistes concrètes pour le développement inclusif et durable de la filière. Il s'agira à présent de les mettre en œuvre de manière concertée, afin de faire de l'anacarde un moteur de croissance économique et de développement social pour le Burkina Faso.